Le président de la République, Félix TSHISEKEDI, a enfin de franchi le pas devant un aréopage de personnalités issues des partis et regroupements politiques de l’Union Sacrée de la nation, en nommant un Premier ministre de son obédience. Le nouveau locataire de la primature, Jean-Michel Sama LUKONDE, 47 ans, vient d’hériter d’un pays qui fait aujourd’hui pâle figure face à ses voisins de la sous-région.
Après la chute des bureaux de deux chambres du parlement et celle du gouvernement ILUKAMBA, le chef de l’État vient de procéder à une véritable tempête purificatrice, afin de vouloir démontrer qu’il peut réussir là où les autres échouent.
Pour la première fois, TSHISEKEDI a eu la liberté de choisir le Premier ministre, dans son pouvoir discrétionnaire, parmi les candidats de « diversion » dont les noms étaient cités.
Quel que soit les ambitions légitimes de chacun, ces plusieurs candidats dans un seul fauteuil a suscité de nombreuses vocations.
Encore et toujours le Katanga
L’opinion sait que suite à de nombreuses rayures qui ont entaillé ses flancs à cause de chocs que le yacht a enduré pendant son périple avec la coalition FCC – CACH, que le chef de l’État congolais, Félix TSHISEKEDI, a décidé la
création de l’Union Sacrée de la nation, un nouvel ordre politique pour tirer le pays du noyade.
La même opinion se demande, « pourquoi toujours le Katanga », qui a géré la RDC pendant plus de vingt ans sans donner au peuple ce qu’il veut ?.
Dans certains salons politiques, les analyses se convergent. Certe, le Premier ministre qui vient de démissionner était du Grand Katanga et celui qui vient d’entrer est Katanga comme s’ils avaient un coptant spécial dans les nominations.
« La présidence étant au centre, c’est-à-dire au Grand Kasaï, le Sud devait laisser la place au Nord, la Grande Orientale. Espace martyrisé depuis que la RDC est indépendante. Inutile de citer les faits macabres qu’a connu la ville de Kisangani, jusque-là abandonnée à son triste sort.
Faire tomber un tabou
« Avec l’Union Sacrée, nous partons de très loin, le chemin à parcourir est par conséquent long et parsemé d’obstacles dont on peut craindre qu’ils soient infranchissables, lors qu’il soit conduit par le Katanga qui a passé plus de 20 ans au pouvoir, avec tous ce que nous connaissons aujourd’hui. On devait faire tomber le tabou de marginaliser les ressortissants de certaines provinces, non seulement Kisangani, la ville martyre », soutient un sénateur.
Gel BOUMBE/Rédaction BelNews Tv