Le leader de la Nouvelle génération pour l’émergence du Congo (NOGEC), Me Constant Mutamba Tungunga a présenté le lundi 15 mars devant les chevaliers de la plume, 11 propositions pour refondre la centrale électorale. Cette proposition vient s’ajouter à celle de Martin Fayulu et Adolphe Mozitu.
Pour Me Mutamba, il s’agit de dépolitiser totalement la CENI; de supprimer l’Assemblée plénière de la CENI, inutilement budgetivore; de confier la gestion du bureau de la centrale électorale aux confessions religieuses, en répartissant les postes de la manière suivante : 1. Présidence : Église catholique ;
1er V/P: Église protestante ; 2ème V/P: Église musulmane; Rapporteur : Église Kimbanguiste;1er rapporteur adjoint : Église de réveil ; 2ème rapporteur adjoint: églises indépendantes ;
Questeur : Église orthodoxe ;
Questeur adjoint : Église armée du salut.
Des suggestions
La NOGEC suggère ne se pas limité à composition de cette organe d’appui à la démocratie, mais aussi aux suggestions concrètes.
Notamment de rendre exécutoire le procès-verbal de désignation des membres du bureau qui entre en vigueur à la date de sa signature ; de supprimer toute influence politique lors du processus de désignation et de la prise de fonction des membres du bureau de la CENI, sans ordonnance d’investiture ; de faire désigner le secrétaire exécutif national par appel à candidature ; d’instaurer le consensus comme mode de prise de décisions au sein du bureau de la CENI. A défaut du consensus, seul le vote de 2/3 de membres composant le bureau est valable ; rendre bénévoles les services des membres du bureau de la CENI.
De sanctions au rendez-vous
La NOGEC continue en suggerant d’ériger en infraction toute acquisition à titre onéreux ou par donation des biens mobiliers de valeur/ immobiliers, par un membre du bureau ou pour tout autre membre du secrétariat exécutif, durant l’exercice de ses fonctions ; rendre public les audits trimestriels de gestion de la CENI et du processus électoral ; faire démissionner d’office , pour conflit d’intérêts, les membres du bureau du secrétariat exécutif ayant un lien de parenté, du premier au 3ème degré, avec un ou plusieurs candidats.
Me Mutamba a fait un constat amer sur les trois cycles électoraux consécutifs organisés au pays. C’est pourquoi, il a mis tout son intelligence à la conception de ce projet sur la refondation de la Commission électorale nationale indépendante.
Gel BOUMBE/BelNews Tv