Dans la soirée du samedi 29 mai après la finale du match – Manchester City – Chelsea de la Ligue des Champions, Pasteur Mangwangasa a poignardé à Kinshasa toute sa maisonnée après s’être rentré dans une sorte de colère presque diabolique. Le bilan est si grave – on note deux morts – la belle-fille et la femme de l’incriminé. Le beau-fils de Mangwangasa aussi touché grièvement est toujours en état grave à l’hôpital militaire de Camp Kokolo. Son pronostic vital est engagé.
Aux environs de 23 heures, l’ancien Pasteur de l’église « Armée de Victoire » de Kutino Fernando, Mangwangassa tient un couteau dans sa main tremblante après une vive altercation avec sa femme. Le couple battait de l’aile. L’homme qui piquait des crises de jalousie depuis quelques temps, il a fini par découvrir le pot aux roses au sujet des infidélités de son épouse. Au chômage après avoir été excommunié de l’Église de Kutino, le Pasteur Mangwangasa se sentait de plus en plus rabaissé notamment par sa femme qui payait le loyer et faisait bouillir la marmite. En outre, Merveille et Déo (belle-fille et beau-fils) de Mangwangasa, c’est-à-dire les enfants de sa femme (issus de la première union)…. Ces deux enfants avaient ensemble créé leur bistrot. Une terrasse qui accueillait du monde mais aussi des clients atypiques : prostituées, voyous, kulunas…Ainsi que les amants de l’épouse du Pasteur.
Ayant perdu toute son autorité au sein de la famille, le Pasteur Mangwangasa passait la majeure partie de son temps aux « Parlements Debouts » des coins d’avenues. Il était devenu l’objet des moqueries dans le quartier. Ce qui est évident sa femme, la Rue la prenait pour une proie facile. Décidé à mettre fin à ses jours avant-hier, Mangwangasa avait manqué du courage d’aller au bout de sa démarche. Pour assouvir son égo pathologique, il a déversé sa colère sur son environnement. Arrêté la même nuit par la police congolaise, Mangangwassa devra donc répondre de ses actes devant la justice des hommes en attendant celle de Dieu.
Ce lundi 31 mai 2021, il est jugé en procédure de flagrance. L’homme nie être l’auteur des faits. Il accuse les policiers de vouloir le tuer et ils ont liquidé sa famille, affirme -t-il. Des déclarations farfelues du Pasteur Mangwangasa laissant entrevoir les questionnements sur la dangerosité de l’intéressé.
Matos/BelNews Tv