Après avoir suspendu la campagne électorale le vendredi et le samedi, le bureau d’âge du Sénat a surpris tout le monde ce vendredi 26 février par un communiqué annonçant la reprise de la campagne électorale le dimanche 28 et le lundi 29 février.
Le vote et l’installation du bureau définitif interviendront le mardi 30 février 2021 et le même jour, les sénateurs reprendront leurs vacances interrompues pour cette session extraordinaire. Ils vont revenir à l’hémicycle le 15 mars, en session ordinaire.
Candidatures sans piquet
Mais ce qui nous intéresse ici c’est le désordre au niveau de dépôt des candidatures. Lors du vote et installation du bureau définitif à l’Assemblée nationale, le bureau d’âge présidé par Christophe Mboso les choses étaient bien organisées, Modeste Bahati Lukwebo qui chapeautait l’Union Sacrée de la nation, avait brillamment réussi l’opération.
A chaque poste, l’Union Sacrée avait présenté un seul candidat. Sauf au poste de rapporteur adjoint réservé à l’opposition qui avait deux candidatures. C’était le succès !
Et maintenant, vient le tour du Sénat où lui-même est candidat unique à la présidence. Mais les choses semblent se compliquer. A part le poste du président où il y a qu’une seule candidature et la 1ème vice-présidence déjà occupée par Samy Badibanga, tous les restes ont reçu chacun plusieurs candidatures déposées en ordre dispersé par les membres de l’Union Sacrée. Même le poste de rapporteur adjoint réservé à l’opposition, il y a une candidature de l’Union Sacrée. Chose étonnante !
Au bureau définitif de l’Assemblée nationale, il y avait 7 candidats pour 6 postes. Pour celui du Sénat, 17 candidats se disputent 6 postes à pourvoir. A la 2è vice-présidence, 3 noms en lice, 4 noms pour le poste de rapporteur adjoint, 5 candidats à la questure et à la questure adjoint 3.
Explosion des ambitions
Pourquoi alors ce désordre de l’Union Sacrée à l’élection du bureau définitif du Sénat ? Une source parle de mécontentement à la présentation des candidatures, entre les membres de l’Union Sacrée et, la hiérarchie a demandé à ce que les ambitions des uns et des autres soient librement exprimées. Mais si cela s’avérait vrai, pourquoi ont-ils limité, à une candidature, le poste du président ? Que se passe-t-il exactement au sein de cette grande machine sur laquelle repose l’espoir du peuple congolais?
Gel BOUMBE/Rédaction BelNews Tv