Sa belle voix dans les chansons « Ebalé ya Zaïre » en 1972 et « Mabelé » (Ntoto) en 1974 de Lutumba Simaro marque la carrière époustouflante de ce grand chanteur africain. Fils d’immigrés angolais installés au Congo – Belge durant l’époque coloniale, Sam Mangwana est né à Léopold – ville (Kinshasa) où ses parents ont vécu longtemps en RDC.
Le père de SAM est un commerçant muzombo qui avec d’autres amis, finançaient la guerre de l’Indépendance d’ Angola à partir de l’ex – Zaïre. À l’âge de 15 ans, le jeune Sam Mangwana est très fan de Grand Kabasele, un musicien congolais qui lui sert de modèle. Il fait ses débuts au sein de l’orchestre « African Fiesta » de Tabu Ley. En 1967, il participe avec Tabu Ley à l’Expo Universel de Montréal 67. Au cours de ce voyage au Canada, le groupe de Tabu Ley connaîtra la défection d’un grand effectif des musiciens. Ces derniers réclamaient l’argent. Les dissidents y compris Sam Mangwana vont créer le groupe » Les Maquisards ». Au seuil des années 1970, Sam intègre l’orchestre OK Jazz de Franco Luambo Makiadi après la dislocation de « Maquisards ». Pour rappel, Franco soutenait les transfuges de l’orchestre de Tabu Ley, son concurrent.
En 1975, après son départ de l’OK Jazz, Sam réintègre l’African Fiesta de Tabu Ley. En 1978, il se sépare de nouveau avec Tabu Ley et entame une longue pérégrination musicale en Afrique notamment au Cameroun et en Côte d’Ivoire (À Abidjan – il signera la chanson « Fatimata »).
Vers les années 1980, il revient au Zaïre. Il va de nouveau collaborer avec Franco Luambo dans la chanson » Laissez- nous tranquilles ». À la même époque, il va créer avec Empompo Loweye et Ndombe Opetun, l’orchestre – « Tiers Monde Coopération », ça ne va pa trop bien marcher. Dans les années 1990, se réclamant panafricain, artiste engagé pour ne pas dire artiste engageant, Sam Mangwana retourne vivre en Angola, son pays d’origine. Actuellement, il vit en région parisienne en France.
Matos/BelNews Tv