Il a été révélé que le projet de budget 2025 prend en compte 513 députés nationaux au lieu de 500 comme voulu par la Constitution et le règlement intérieur de cette chambre basse. Ce nombre des députés « fictifs (13) » coûtera au Trésor public 1,5 millions $ l’an. Nos confrères d’Opinion-Info ont interrogé les sources gouvernementales sur la question.
Selon elles, les anciens chefs de corps vivants issus du Parlement congolais ont été associés dans la rubrique de l’Assemblée nationale, dans le projet de loi des Finances exercice 2025. Ce qui ramènent les chiffres à 513 unités, en lieu et place de 500 officiellement pris en charge par l’Etat Congolais.
« Pendant son élaboration, le projet de loi du Budget subit des examens approfondis, avant que ça ne soit débattu au Conseil des ministres. Il a été voulu que les anciens présidents du Parlement soient incorporés sur le libellé de l’Assemblée nationale », renseigne une source au ministère du Budget. À ce sujet, s’il faut s’atteler à ces explications, ces personnes ci-dessous bénéficient de ces avantages, en tant qu’anciens présidents de l’Assemblée nationale ou du Sénat. Il s’agit de :
- Olivier Kamitatu
- Philomène Omatuku
- Thomas Luhaka
- Vital Kamerhe
- Evariste Boshab
- Aubin Minaku
- Jeanine Mabunda
- Christophe Mboso
- Léon Kengo Wa Dongo
- Alexis Thambwe Muamba
- Bahati Lukwebo
- Marini Bodho
- Et autre.
En outre, la même source indique que l’Assemblée nationale reçoit une dotation dont elle seule établit sa propre clé de répartition.
« Nous l’appelons projet parce qu’il doit subir les modifications avant sa promulgation par le Chef de l’Etat. L’assemblée nationale, autrement dit autorité budgétaire, va le réajuster selon les priorités des attentes de la population », note la même source.