Le mardi 4 février 2025, à 12h00, un rassemblement pacifique a eu lieu place Jean Rey, devant l’Union Européenne à Bruxelles. Organisé par les collectifs des associations de la diaspora congolaise de Belgique et d’Europe, cet événement a attiré un grand nombre de participants venus exprimer leur indignation face à la guerre qui déchire la République Démocratique du Congo (RDC) depuis près de 30 ans. Leur message était clair : des sanctions immédiates contre le Rwanda, l’arrêt de toute collaboration avec ce pays, et un engagement concret de la Belgique et de l’Union Européenne pour mettre fin à l’agression en RDC.
Une mobilisation pour la paix et la justice
Les manifestants, réunis sous la bannière « FREE CONGO », ont exprimé leur désaveu face au silence médiatique entourant cette guerre qui fait rage depuis des décennies. « Le Rwanda tue, le Congo saigne ! » ont-ils scandé, dénonçant les violences incessantes commises par le Rwanda contre le peuple congolais. Les participants ont exigé des actions immédiates de la part de la Belgique et de l’Union Européenne pour qu’elles cessent de soutenir financièrement et militairement un régime jugé responsable de la guerre et des atrocités en RDC.
« Il est impératif que l’Union européenne et la Belgique prennent position et cessent de financer le Rwanda, qui reste le principal agresseur dans cette guerre meurtrière », a déclaré un porte-parole de la mobilisation. Le message était sans équivoque : la communauté internationale doit faire preuve de solidarité envers le peuple congolais et ne plus fermer les yeux face à la crise humanitaire qui s’intensifie.
Des accusations de complicité et des appels à la responsabilité
Les organisateurs de la mobilisation ont insisté sur le rôle de la Belgique et de l’UE, qu’ils accusent de complicité dans les massacres et les pillages des ressources naturelles du Congo, souvent facilités par le régime de Paul Kagamé, le président du Rwanda. Ces derniers exigent la fin de cette coopération, en particulier sur le plan militaire et économique, et un soutien direct aux efforts de paix et de stabilisation.
Les manifestants ont également appelé la communauté nationale et internationale à s’engager dans la lutte pour la justice et la paix en RDC, en pressant les gouvernements européens à ne plus fermer les yeux sur les commissions d’exactions. Il est essentiel de soutenir des initiatives locales visant à protéger les civils et à promouvoir des solutions pacifiques fondées sur le respect des droits humains et de la souveraineté.
Un contexte alarmant et des violences croissantes à Goma
La situation en RDC, notamment autour de Goma, reste particulièrement dramatique. Les combats s’intensifient chaque jour, laissant les civils pris dans les feux croisés et contraints de fuir leurs foyers. Des centaines de milliers de personnes ont été déplacées et sont en proie à des conditions de vie insupportables. Selon des rapports récents de la Synergie des Associations pour la Défense de la Patrie, l’Armée rwandaise a commis un massacre à Goma, tuant plus de 1 250 Congolais, parmi lesquels des militaires et des civils. De plus, 2 880 personnes ont été blessées et 540 sont portées disparues.
Des milliers de déplacés continuent de fuir la région, mettant une pression supplémentaire sur les pays voisins et exacerbant une crise régionale déjà très grave. Les manifestants ont souligné que la communauté internationale ne peut plus se permettre de rester silencieuse face à ce génocide en cours. L’heure est lieu pour l’Union Européenne et la Belgique de prendre leurs responsabilités et de mettre un terme à leur soutien tacite au Rwanda, afin de contribuer à l’instauration de la paix et à la stabilité dans la région des Grands Lacs. La situation humanitaire continue de se détériorer, et les efforts internationaux actuels n’ont pas suffi à stopper l’escalade de la violence. Les déplacés, fuyant les combats et les atrocités, vivent dans des conditions de plus en plus précaires, avec un accès limité aux soins de santé, à l’eau potable et à l’aide alimentaire. L’inaction des puissances occidentales, dont la Belgique et l’Union européenne, face à ces souffrances incessantes ne fait qu’aggraver la crise et prolonger les souffrances du peuple congolais. Les ressources disponibles pour les réfugiés et les déplacés sont insuffisantes, et la situation dans les camps de réfugiés voisins, déjà surpeuplés, devient de plus en plus critique. De nombreux enfants et femmes sont particulièrement vulnérables face à la violence, à l’exploitation et à la malnutrition.
L’appel à une action diplomatique immédiate
Les manifestants ont insisté sur l’urgence de réagir, soulignant que les actions des puissances occidentales ont des conséquences directes sur la vie des Congolais et des populations des pays voisins. Le soutien militaire et financier apporté au Rwanda par certains pays européens, malgré les preuves évidentes de son rôle dans l’agression contre la RDC, doit cesser immédiatement. La communauté internationale doit faire preuve de responsabilité et adopter des mesures concrètes pour mettre fin à cette guerre qui menace de déstabiliser
L’Union Européenne et la Belgique ont un rôle crucial à jouer dans ce processus de paix. Les manifestants appellent à une pression diplomatique renforcée sur le Rwanda et les autres acteurs impliqués dans le conflit. Il est impératif que l’UE et la Belgique soutiennent un cessez-le-feu immédiat et facilitent des négociations inclusives entre toutes les parties congolaises pour trouver une solution politique viable.
Les manifestants ont également rappelé que le silence de la communauté internationale ne fait que nourrir l’impunité et permettre au régime rwandais de poursuivre ses actions sans entraver. Pour mettre fin à cette guerre, il est impératif que l’Union Européenne et la Belgique cessent de financer et de soutenir le Rwanda, et qu’elles exercent des pressions diplomatiques plus fortes.
Un appel mondial pour la fin de l’accord
Le rassemblement pacifique « FREE CONGO » à Bruxelles du 4 février 2025 a marqué un tournant dans l’appel de la diaspora congolaise à l’action internationale. En mobilisant des milliers de personnes, les participants ont exigé la fin du soutien tacite au Rwanda et ont demandé à l’Union Européenne et à la Belgique de prendre des mesures concrètes pour mettre un terme à la violence en République Démocratique du Congo (RDC). . Ce rassemblement, placé sous le signe de la paix et de la justice, a rappelé l’urgence de la situation en RDC, où les combats se poursuivent et où des millions de Congolais subissent les conséquences de l’agression rwandaise. Les manifestants ont réaffirmé leur solidarité avec les victimes et ont exigé que la Belgique et l’Union européenne cessent de financer et de soutenir un régime responsable des atrocités commises contre le peuple congolais.
Les participants ont souligné que, bien que la RDC traverse une crise humanitaire sans précédent, la communauté internationale reste trop passive face à la violence systématique qui s’abat sur le pays. L’inaction de l’UE et de la Belgique est perçue comme une forme de complicité dans les massacres, les pillages des ressources naturelles et la déstabilisation de la région des Grands Lacs. C’est dans ce contexte que les mobilisateurs ont appelé à des actions immédiates : des sanctions contre les responsables de l’agression, un soutien direct aux initiatives de paix locales et une pression diplomatique accumulée pour mettre fin à la violence et aux violation des droits Humains, tout en facilitant des négociations inclusives entre toutes les parties concernées, afin de parvenir à une solution durable et équitable pour la paix en République Démocratique du Congo.
Ce rassemblement à Bruxelles est donc un cri d’alarme : il est temps que la Belgique et l’Union Européenne prennent une position ferme et assumée en faveur de la paix et des droits humains en RDC. La diaspora congolaise, aux côtés d’autres acteurs internationaux, appelle à un changement radical dans la politique internationale vis-à-vis du Rwanda et de la RDC. Pour que le Congo puisse enfin connaître la paix et la stabilité, des mesures concrètes doivent être prises immédiatement. La fin de ce conflit ne dépend que de la volonté de la communauté internationale à cesser de soutenir l’agresseur et à soutenir un processus de paix inclusif, mené par les Congolais eux-mêmes, qui respecte leur souveraineté et leur droit à l’autodétermination, tout en assurant la justice pour les victimes.
L’intensification des combats à Goma et la violence qui continue d’engloutir des milliers de vies innocentes ne peuvent plus être ignorées. L’inaction de la communauté internationale, notamment des puissances occidentales, face aux souffrances infligées au peuple congolais ne fait qu’aggraver la situation et prolonger le génocide en cours. L’appel des manifestants est sans ambiguïté : l’Union Européenne et la Belgique doivent désormais agir. La paix et la stabilité dans la région des Grands Lacs dépendent de leur volonté
Il est crucial que des sanctions ciblées soient prises contre les responsables des violences, tout en soutenant les efforts de paix portés par les Congolais eux-mêmes. La solidarité internationale doit se traduire par des actions concrètes : la fin de l’appui militaire et économique au Rwanda, ainsi qu’une pression diplomatique accumulée pour initier des négociations.
Le peuple congolais, à travers sa diaspora, appelle à une action immédiate pour mettre fin à ce conflit meurtrier. L’engagement de la Belgique et de l’Union européenne pour un cessez-le-feu et un processus de paix inclusif serait une étape décisive dans la lutte pour un Congo pacifique et souverain. Il est temps que la communauté internationale mette fin à son silence et prenne des mesures fermes pour défendre la paix, la justice et les droits humains en République Démocratique du Congo.