JP Buse est un artiste-musicien, auteur-compositeur, interprète et producteur de musique.
Le Mwalimu, comme on l’appelle, est un Afro-Canadien originaire de la République Démocratique du Congo.
Sa musique originale qui lui est propre découle d’une fusion entre la rumba congolaise et le world beat II.
Le début d’un talent qui sort du lot
C’est en 1978 que JP Buse Musongela débute sa carrière d’artiste en tant que chanteur-auteur et compositeur dans les groupes Musicaux Pamba Pamba et Les Kassapards, deux orchestres des étudiants du Campus universitaire de Lubumbashi, alors Université du Zaire, dans la province du Katanga (ex Shaba).
En 1982, il intègre le groupe musical « Tout choc et Antichoc Zaïko Langa Langa » en qualité de chanteur ténor, auteur-compositeur et interprète.
Après plus de 10 ans de collaboration avec ce groupe crée par DV Muanda Diveta, JP Buse émigre au Canada en 1991.
Pendant qu’il était dans Zaïko Langa Langa, JP Buse était entre deux carrières parallèles dont une en solo et l’autre avec le groupe dont il était sociétaire.
Actuellement établi à Montréal, Jean-Pierre Buse Musongela est né de nouveau et, continue de conquérir le public canadien.
Sa discographie prend de plus en plus de l’ampleur avec un produit musical en constance évolution.
Un parcours parsemé de haut et de bas
En 1983, JP Buse débute une carrière musicale professionnelle de chanteur-auteur-compositeur et interprète. En cette même période, il effectue une grande tournée en Europe avec le Groupe Tout choc et Antichoc Zaïko Langa Langa de DV Muanda. Celle-ci les conduira en Belgique, France, Allemagne, Hollande et Suisse.
En 1985, il largue sur le marché, son tout premier album solo intitulé « Amour Thythyna ».
Au studio, Buse bénéficiera du concours de ses collègues artistes, notamment le chanteur Lassa Carlyto et le batteur Didier Boluwe du groupe TP Ok Jazz de Luambo Makiadi, le chanteur Légendaire Lita Bembo de Stukas Boys et le guitariste Beniko Popolipo de Zaiko Langa Langa.
En 1987, il sort son deuxième album solo, « Longindo ya Kassapard », sous le label Bono Music du producteur Brazzavillois Norbert Bokilo.
Cette fois, JP Buse Musongela reçoit la collaboration du guitariste légendaire Dizzy Mandjeku, du chanteur Malage de Lugendo, du bassiste Flavien Makabi, tous trois du TP Ok Jazz, du guitariste légendaire Manuaku Waku Pépé Felly, créateur du rythme cravacha et du chanteur Adamo Ekula, tous les deux de Zaïko Langa Langa.
La même année, JP Buse sera invité à l’émission « Afrique étoile » à Abidjan en Côte d’ivoire, en compagnie d’une pléiade d’artistes dont Papa Wemba, Abeti Masikini, Kanda Bongoman, Koffi Olomidé, Alpha Blondy, Youssou Ndour,Kassav, Nzitany Neil et Tshala Muana.
La vanne du succès étant ouverte, JP Buse participe, en 1987, avec Zaïko Langa Langa, au festival Big Wave from Africa dans plusieurs villes Japonaises, notamment à Tokyo, Kanagawa, Osaka et Kyoto.
L’album « live Nippon Banzai », enregistré au Japon, connait un succès fou et à la même année, le groupe Zaiko Langa Langa se désintègre pour former deux groupes :
Zaiko Nkolo Mboka présidé par Jossart Nyoka Longo M’vula et Zaiko Familia Dei dirigé par Bimi Ombalé. Et plus tard, les membres du groupe porteront leur choix sur Mwalimu JP Buse à la tête de Zaïko Familial Dei.
Mais, en 1989, JP Buse – se produira avec » Tout choc et Antichoc Zaïko Langa Langa Dei, en première partie du spectacle d’Eric Clapton au stade Machava de Maputo, au Mozambique, devant un public évalué à 80.000 spectateurs (U CONCERTO DO ANO).
En 1989 « Tout choc et Antichoc Zaïko L.L. de DV Muanda” – c’est comme ça qu’il préfère appeler ce groupe – et sous sa leadership, Mwalimu JP Buse affiche complet au Club SODA de Montréal dans le cadre du Festival international de jazz de Montréal.
Toujours actif, il sort, en 1989, son troisière album solo intitulé “Souci ya Zaïko » avec les arrangements et la programmation du pianiste Zaïro-congolais Gab’s de l’orchestre d’interprétation « The Best » de l’hôtel Intercontinental de Kin (GHK). Et Gab’s était resté égal à lui-même devant son pupitre.
En 1990, la voie de la conquête du monde s’ouvre, Zaïko L.L. entame une nouvelle tournée qui le conduira en Europe, aux U.S.A, au Canada et en Afrique de l’Est, précisément au Kenya, au Burundi et au Ruanda.
Le choix du Canada, sa 2e patrie
En 1991, Mwalimu JP Buse porte son choix sur le Canada pour y émigrer et, c’est le début officiel de sa carrière solo. Il fait plusieurs concerts à Ottawa et à Toronto, accompagné des membres du clan Langa Langa, résidents en Amérique du Nord.
En 1993, le chanteur est invité par un autre chanteur congolais, Kanda Bongoman, pour une tournée promotionnelle de deux semaines au Malawi Botswana et Sierre Leone, en transitant par Johanesburg en Afrique du Sud.
La même année (1993), Musongela partage la même scène avec la chanteuse Tshala Muana reconnue la « Reine de Mutuashi », Princesse Erika et Kanda Bongoman au festival Tendances à Étaples en France.
Mwalumu JP Buse ne se limite pas là. De retour au Canada, il participe en 1994 au festival Cultures Canada94 à Ottawa et sera accompagné à la batterie par la superstar congolaise, Awilo Longomba. Pour Mwalimu, c’est une opportunité de côtoyer plusieurs stars du world beat, dont Youssou Ndour, Salif Keita, Lorraine Klassen et El Kadi.
La même année (1994) lui permet de participer au festival Africa Mondo à New York (USA) où Buse est l’invité spécial de Papa Wemba.
Il sort, en 1995, son 4e album solo dont le titre phare est “ L’évolution de JP-Buse “ et participe la même année (1995) au festival Nuits d’Afrique à Montréal.
En 1996 JP Buse est l’invité de l’icône de la musique Congolaise moderne, Tabu Ley Rochereau, lors du passage de ce dernier au Canada. Les deux artistes se produiront à Montréal et à Ottawa.
Sans relâche, il participe au festival Heineken African Beat à Toronto et partage l’affiche avec des artistes de renommée internationale qui sont Angelique Kidjo et Boukan Ginen de l’Haïti.
Aucun festival ne l’échappe. En septembre 1997, JP Buse participe au festival « Vues d’Afrique » fête l’été à Montréal et intervient à une conférence portant sur le thème: « L’influence de la musique Africaine et Créole au Québéc. Devancé par les artistes québécois Marie-Hélène Monpetit et Lou Babin, ainsi que le groupe de Kompa haïtien Ti Kabzy, Mwalimu JP Buse clôture la soirée.
En octobre 1997, il est invité à une conférence avec thème : “La culture et la jeunesse au nouveau Congo”.
Au cours de celle-ci, organisée par le Centre D’études afro-américaines et africaines de l’université du Michigan à Ann-Arbor, avec la participation du professeur anthropologue Bob White, Mwalimu JP Buse a donné des prestations musicales interactives et multimédias à des publics des milieux universitaires et d’écoles secondaires.
En décembre 1997, Mwalimu JP est l’artiste invité par des légendaires chanteurs
Madilu System et Danos Cante Nyboma pour une série des concerts à Montréal et à Toronto.
De juin à novembre 1998, l’artiste signe un contrat pour une série des concerts, tous les premiers samedis du mois, au club Karibu à Toronto.
En décembre, JP Buse initie un concert hommage à Pépé Kallé au El Mocambo à Toronto (Canada).
En décembre 1999, il organise avec le professeur anthropologue et spécialiste de la musique Congolaise moderne, le Docteur Bob White, la Rumba workshop, à l’Université Emory dans la ville américaine d’Atlanta.
L’atelier était suivi de son spectacle accompagné par le groupe African Rythm Machine de Domunique Kanza, basé à New York, ainsi que par le Chanteur ténor Djeffar Lukombo, ancien du groupe Afrisa international de Tabu Ley et Grand Zaïko de Manuaku Waku.
Mwalimu JP Buse reçoit Jésus-Christ dans sa vie
Sous les auspices de l’Assemblée Parole de Grâce, artiste-musicien Mwalimu JP Buse Musengela accepte Jésus Christ comme son seul Seigneur et Sauveur Personnel.
Il enregistre et produit en 2001, son premier album de la musique chrétienne intitulé « Le Roi de rois ». L’album est distribué, un an plus tard, en Europe par la compagnie Française de disque « Le Lion de Juda
2002″, suivi d’une tournée promotionnelle de l’album par l’artiste dans les assemblées chrétiennes de Toronto, Ottawa, Montréal (Canada), Charlotte et Connecticut (USA).
En 2004, l’artiste est invité au colloque « Critical World » organisé par Bob White, Professeur d’anthropologie au Département des Arts et de la culture à l’université de Montréal, axé sur la mondialisation culturelle.
JP Buse se produira avec un groupe de 7 musiciens, en présence du chroniqueur de musique Manda Tchebwa, de Passage à Montréal.
En 2006, pendant que les congolais participent aux élections de la première législature, JP Buse est invité par l’Université de Montréal, au vernissage du site web CRITICL WORLD. Accompagné du pianiste professionnel Argentin, Rubin, il se produira devant les professeurs du Département des Arts et de la Culture de l’Université de Montréal et quelques Invités.
En 2008, Mwalimu se présente sur la scène principale avec neuf musiciens dans un spectacle sorti de l’ordinaire au festival Bana Y’Afrique à Toronto (Canada). Il avait comme invité spécial Luisito Orbegoso, percussionniste latino-canadien.
En 2010, JP Buse réitère le même exploit, mais cette fois, avec dix musiciens sur la scène principale, au festival AFROFEST à Toronto (Canada).
Une année après, soit en 2011 date de la 2e législature en RDC son pays d’origine, il revient sur la même scène du festival AFROFEST avec le groupe « Les Célestes » de Toronto et il produit, la même année, le DVD de son premier album « Le Roi des rois ».
En 2017, alors fraichement établi à Montréal, Mwalimu JP Buse se lance dans un projet social et il enregistre les classiques de la rumba congolaise pour aider les enfants défavorisés. De ce fait, une association à but non lucratif dénommé « Les Amis de JP Buse” est créé.
Sans tarder, l’association organise une soirée dénommée “ Mwalimu JP Buse chante Zaïko”. Ce concert à guichet ferme est un succès.
Au mois de mai 2018, à l’occasion de la fête de mère, Mwalimu JP Buse se produit de nouveau à la ville LAVAL (province du Québec) et la soirée connait un succès.
Le 13 novembre 2020, Musongela sort le single « Dialogue » realisé en collaboration avec la chanteuse Abby Suriya. Mais, la sortie de l’album “ Classiques de la Rumba Congolaise Moderne “ est intervenue au mois de décembre de la même année, 2020.
De bonnes études forment l’homme
De l’école maternelle, primaire et secondaire, en passant par les humanités scientifiques jusqu’à l’université, JP Buse a fréquenté de bons établissements scolaires et universitaires, en RD Congo comme au Canada.
De l’Athénée Royale de Kisangani à l’Institut de Kimwenza au Kongo Central et, de l’Athénée de la Gare, à l’Athénée de la Gombe en passant par l’Athénée de Lingwala à Kinshasa au
Lycée Kiwele de Lubumbashi en République Démocratique du Congo, Buse Musengela qui est passé par Institut Kitimavik de Montréal (Québec), au Canada, a un bagage intellectuel.
Il a poursuivi ses études supérieures à la faculté de Polytechnique à l’Université du Zaïre (UNAZA), l’actuelle UNILU, Campus de Lubumbashi.
Arrivé à Kinshasa, il devient étudiant à l’Institut de bâtiment et des travaux publics (IBTP) de Ngaliema.
Au Canada, Mwalimu JP Buse a fréquenté l’Institut TREBAS de Montréal (Canada) où il sort Concepteur Sonore / Sound Designer.
Autres occupations autres que la musique
A Kinshasa, Mwalimu JP Buse n’avait une autre occupation que la musique qu’il fesait à temps plein
Ce n’est qu’au Canada qu’il lie la musique à autres occupations en totalisant sept ans d’expérience de travail en temps plein comme Senior Research
Officer and Database Administrator (Administrateur de bases des données et Récherchiste pour la compagnie STRATEGY INSTITUTE INC), Toronto au Canada.
Ayant reçu dans sa vie Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur, JP Buse évangélise par les multimédias (TV, Radio, Internet, DVD, CD …) et il devient membre de MCI.
Mwalimu JP Buse est producteur et réalisateur membre de la SOPRAQ : avec plusieurs albums dont: “ Les classiques de la Rumba congolaise moderne ».
Gel BOUMBE/ Rédaction BelNews Tv